Au Sud du Sahara se trouve une grande région qui s’étend de l’Atlantique à la Mer Rouge et traverse le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Le Sahel est une zone de transition où la faible pluviométrie, la déforestation, l’érosion du sol et la surpâture ont provoqué une désertification accélérée. Des territoires auparavant fertiles, où l’on cultivait le mil, et où se trouvaient des troupeaux de paturages et de génisses sont maintenant devenus arides et desséchés.
Selon les données de l’ONU, 900 millions de personnes ne disposent pas d’eau potable et deux cinquièmes de la population mondiale – presque deux milliards cinq cent mille personnes – n’ont pas de connexion à des réseaux d’assainissement. Les principales victimes de l’eau non potable sont les enfants. L’UNICEF note que chaque jour meurent 3000 enfants dans le monde à cause du manque d’accès à l’eau potable. Cela se traduit par plus d’un million de décès par an, dont la plupart sont des enfants de moins de 5 ans.
L’eau non potable provoque le 80 pour cent des maladies sur la planète. Il existe une relation directe entre l’eau non potable et certaines maladies, surtout celles qui produisent la diarrhée aiguë.
L’approvisionnement de l’eau fait partie des inégalités entre les sexes: En Afrique, les femmes et les filles sont en charge de l’approvisionnement en eau. Des millions de femmes et les filles passent jusqu’à 5 heures par jour à aller chercher l’eau. L’amélioration des installations d’eau réduisent la charge domestique et améliorent la santé des femmes.
La construction de puits contribue à répondre aux besoins fondamentaux des populations ciblées et sont maintenus en collaboration avec divers partenaires locaux burkinabès qui connaissent les besoins et les problèmes de cette terre. Les forages d’eau sont la base nécessaire à la réalisation d’autres projets de développement. Aigua par al Sahel considère que l’eau est un droit fondamental et la base de tout développement durable
Nous travaillons toujours en collaboration avec les ONG locales, afin d’assurer la durabilité des projets et non-dépendance à l’égard des pays donateurs. Aigua per al Sahel planifie les projets avec son associé local, et s’occupe de trouver les financements mais c’est l’ONG locale qui exécute les projets avec notre supervision.
Sont toutes les personnes anonymes mais les principaux protagonistes de nos projets et la raison d’être d’Aigua per al Sahel. Plus de 200 000 personnes, depuis les débuts du projet, ont pu bénéficier du résultat de nos activitées.